[Poèmes] Mes pt'its poèmes

Dans cette nuit glacée,
J'ai aperçu ton reflet,
Au coin de cette ruelle sombre,
D'où s'écoulait ton ombre,
Ton corps gisant au sol,
J'ai cru voir un homme,
Mais tu étais là, seule,
Sans secours et sans leurres,
Dégoulinante au coin d'une rue,
Où tu aimais vivre en vue,
D'une fin tragique tant attendue,
A cause d'un c*nnard sans coeur,
Qui attendait ta dernière heure...

Seule, sans nouvelles,
Sans crainte, sans haine,
Je ne sais où tu es,
Sous ce chêne ou cette haie,
Toujours pas de nouvelles,
J'espère que tu ne me hais,
Ne pars pas sans moi,
Ou je te suivrais...

Sous cette pluie battante,
Je t'ai souvent cherchée,
Nos souvenirs ensembles,
Sont enfouis à jamais,
Et ont tant blessé mon coeur,
A la vue de l'horreur...

Pourquoi es-tu partie?
Es tu lâche où sans vie?
Dis moi que c'est un rêve,
Un cauchemar, sans lien,
Entre ce qui t'attend,
Et ce qui t’adviendra.

J'espère que ce n'est qu'une rumeur,
Non fondée, une horreur,
Un sentiment sortit,
D'une nuit de malice,
J'espère que tu me mens,
Que tu n'es qu'une enfant,
Qui rêve pendant le temps,
Où je m'inquiète... Au vent!

Jeune rose perdue au fin fond d'un lac.
Souvenirs, effacés sans traces.
Ta douleur est telle dans ton coeur,
Qu'une nuée de ronces en fleur.
Seule, seule, ton avenir s'efface,
Doucement, la lune est écarlate,
Tranquillement, ton espoir se réduit,
Et devient tel une nuée de nuit...

Ce soir est tout couvert d'étoiles,
Et sans relâche, tu cherches un voile,
Où te cacher, sans te faire démasquer,
Oh! Pourquoi donc veux tu t'enterrer?
Ne te voile pas, tu es éclatante,
Jeune fleur, resplendissante,
Pleine de joie, de couleurs et de rires,
Ne cherche pas à cacher ta vie...

Jeune rose, ne sombre pas si vite,
Essaie de voir, tes amis qui ne te quittent,
Essaie donc de ne plus être juste toi,
Essaie juste de croire plus en moi,
Et vois donc, ceux qui veillent sur ton coeur,
Ceux qui veillent enfin sur ton bonheur....

Oublie ton passé quelques fois malheureux,
Regarde le présent, beaucoup plus chaleureux...
Ne reste pas du damné ou de l'affreux,
Pense donc aux jours qui serons plus heureux.

Sais-tu donc que beaucoup ont soufferts?
Tu n'es pas seule sur la Terre,
Petite fleur fragile du coeur,
A être tombée au fond de la douleur,
Ta douleur est moins forte que celle que je ne montre pas...
Mais ça tu ne le sais pas...

Jeune fleur, sois joyeuse!
Éclatante de beauté, toujours heureuse!
Essaie de voir le bonheur,
Dans chaque parcelle de ton coeur.

Enfermé, sans issue, le monde t'ignore.
Enfermé, dans un mur, sans attendre la mort.
Virtuellement, invisible, comment te relever?
Sans pouvoir te confier, sans te démasquer.

Tu es calme, tu te tais, sous ton mur de peine,
Chaque jour nous observe sans dire un seul vers.
Mais un jour, tu te montreras,
Aux gens seuls comme toi,
A ceux ci, tu montreras le bout de ton nez,
Et tu pourras enfin te confier.

Depuis longtemps, nous doutions,
Qu'un tel crime puisse exister,
Mais enfin nous savons,
Que ton martyre n'est pas sans méchanceté.

Révolution! Nous chasserons!
Et nous t'aiderons,
A trouver une issue
Pour ta vie déchue.

C'est pour ceci, mon ami,
Que nous de sauverons des douleurs,
De cette déesse sans coeur...