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Les Chroniques d'Auldran - Tome 1 : Le Projet Orion

4 participants

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Lina

Lina

Bon voila, pour les intéressées du tchat, je vous met seulement l'introduction (ou prologue) de mon roman. Je ne sais pas si je compte mettre la suite après ou pas, parce que j'aime bien avoir une bonne longueur d'avance question chapitres.

Si l'intro vous a plu, alors je verrais à mettre la suite.



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Les Chroniques d'Auldran
Tome 1 : Le Projet Orion





Constat



Nous, humains, sommes des êtres d'espoir, de courage, d'amour, de tristesse, de colère et de haine. Nous sommes des êtres de rêves et de conscience. Des êtres de chairs et de sang, de vie et de mort. La nature humaine est faite ainsi : nous sommes curieux, nous explorons toutes les possibilités et puis... Nous commettons des erreurs.

Il y a plus de 500 ans, l'Homme a élucidé et étudié toutes les formes de science possible, de l'astrologie à l'anthropologie, en passant par la physique quantique et l'étude de l'Homme sur la Matière. C'est alors qu'il se tourne vers l'Irréel et l'Occulte : la Divination, le Spiritisme, la Sorcellerie, le culte des Esprits et enfin, la Magie.

L'Homme créa la machine à son image, alliant la technologie de pointe et l'énergie vitale présente dans chaque corps : la Magia. Cette alliance porte le nom de Technomagia et est répandue dans le monde entier. Mais rien ne se passe jamais comme prévu. Qu'arrive-t-il si vous donnez une paire de ciseaux à un enfant ? Il se blesse et peut blesser les autres. C'est ainsi que la curiosité humaine se transforma en folie pure.

L'homme se mit à créer des armes destructrices à l'aide de la Technomagia, nommée "Armes X". Peuple paranoïaque et primitif ayant acquis une connaissance phénoménale, le constat fut inévitable : plus de quatre milliards de vies sacrifiées. Quatre milliards sur huit, sans compter le brutal et énorme changement de l'écosystème que provoqua cette utilisation abusive de la Technomagia.

La Terre, autrefois si belle, si verdoyante et naturelle, s'est transformée en une planète poussiéreuse, métallique et trompeuse. Chaque plante, chaque brun d'herbe, chaque arbre est considéré comme une espèce rare, en voie d'extinction. Tout comme les animaux et, par extension, l'Homme lui-même. Car son orgueil causa le plus grand cataclysme dorénavant connu sous le nom d'"Apocalypse".

L'Apocalypse, phénomène provoqué par l'Homme, pour l'Homme et contre l'Homme. Etre stupide, tu n'es plus la race dominante sur Terre, ou devrais-je dire Auldran, monde en partie contrôlé par les machines, tes propres créations. Vois-tu enfin ta bêtise ? Toi qui pensais être maitre de ta planète, tu n'es plus que le simple pantin du fruit de tes recherches.

J'espère, du plus profond de mon être, qu'un jour quelqu'un lira ces mots. Et quand ce jour arrivera, je souhaite que ce quelqu'un fasse tout ce qui est en son pouvoir pour faire bouger les choses. Ne laissez pas mourir Auldran, autrefois terre de vie. Comme le chêne majestueux au centre de son bois, donnez-lui l'eau et le soleil dont il a besoin pour survivre. Sans quoi, nous courrons tous à notre perte : Humains, Cyborgs et Androïdes...




Dr Richard Kersaint, Mes Mémoires, 2531

http://tales-of-symphonia-by-lina.wifeo.com/index.php

Viktoo

Viktoo

C'est excellent !
Pas grand-chose d'autre à dire, j'suis une quiche en critiques constructives, surtout positives.
Ah, si : Continue ! ^^

Lina

Lina

Thanks Viktoo. Si j'ai du temps prochainement, faut que je me concentre à la correction de chapitres et à lire vos fanfics.

Merci quand même de lire ce que je met, c'est gentil ! ^-^


Question : si jamais un livre sort, et qu'en prologue tu lis ça, tu achèterais le livre ?

http://tales-of-symphonia-by-lina.wifeo.com/index.php

Mikan

Mikan

Si je lis ça... Je l'achèterais peut-être, mais faut que la suite soit bien aussi :D
Mais pourquoi pas :D

Mais c'est sympa en tout cas xD

Lina

Lina

Thanks Mikan ! =D

Voila le chapitre 1.


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Disque 1 : Dans le Désert Ardent



De l'énorme continent autrefois appelé l'Afrique, il n'en restait qu'un vague fragment. Bordée au Nord par la Mer Intérieure, ses deux seuls points d'accès se situent au Nord-Est et Nord-Ouest, où les deux seules villes du continent subsistent. Notamment réputé pour ses ruines englouties par des tonnes de sables, le Désert Ardent est un doux piège pour tous les chercheurs inexpérimentés.
Le Désert Ardent, énorme étendue de sable et de poussière, encore et toujours accompagnée par une chaleur accablante qui a eu raison de plus d'un être vivant. Le vent avait tendance à souffler pendant plusieurs heures, soulevant cette terre aride et sèche dans le ciel dégagé.
A quelques kilomètres de toute civilisation, un étrange nuage de poussière se dessinait dans l'horizon, associé d'un bruit de ventilation. Le conducteur du véhicule en approche portait de larges lunettes et une longue tunique blanche qui virevoltait derrière lui. Il se dirigeait vers la petite bourgade d'Aryn, au Nord-Est. Il ralentissa, puis stoppa son infernale machine devant un petit bazar près de l'entrée. Les bazars, ce n'était pas ce qui manquait à Aryn. Elle et sa ville jumelle, Sared, étaient d'ailleurs réputées dans Auldran pour son commerce bas marché.
L'inconnu descendit de son véhicule et entra dans la modeste boutique. Enfin à l'abri du vent et du sable, il retira ses lunettes, dévoilant deux yeux d'un vert d'eau pétillants, et se décapuchonna. Ses longs cheveux dégradés d'un beau brun chocolat tombèrent en cascade. La jeune femme épousseta ses épaules et examina la marchandise que proposait le bazar.
- Bonjour madame. Je peux vous aider ?
- Oui.
Le gérant, un homme d'une quarantaine d'année et un peu gras sur les bords, apparu au comptoir.
- Je voudrais cinq gouttes de Fluide pour mon Asphair.
- Votre Asphair ?
L'homme jeta un coup d'œil au dessus de l'épaule de la jeune femme et observa le véhicule. Les courbes chromées de la machine contrastaient avec le cuir sombre et rembourré de la selle. Il n'y avait pas de roues, mais deux modules anti-gravités. Ce sont ces modules qui faisaient "flotter" l'engin d'une cinquantaine de centimètres au dessus du sol. A l'arrière, un double propulseur quelque peu abîmé vibrait encore. Il était camouflé par une seconde selle, vide. L'avant du véhicule ressemblait à celui d'une moto : accélérateur, frein, cadran et même les phares. En revanche, sur les côtés, un étrange compartiment semblait contenir un lourd objet, mais ce n'est pas pour autant qu'il gênait la montée de l'Asphair.
- C'est une Winchester 5300, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Je vous apporte ça tout de suite.
Il partit dans son arrière boutique, laissant sa cliente seule à nouveau. Elle arpenta entre les simples rayons, trifouillant certaines pièces mécaniques. Dehors, un bruit métallique résonna. La jeune femme s'empressa de sortir : des enfants s'amusaient à caillasser l'Asphair.
- Mais qu'est-ce que vous faites ?! Allez, oust ! fit-elle en agitant les mains. J'espère qu'ils ne l'ont pas... Et si...
En inspectant son véhicule, elle remarqua une éraflure sur le côté droit. Elle passa ses doigts dessus en soupirant.
- Et voila, cinq gouttes de Fluide. Ca vous fera 150 Crédits.
- 150 Crédits ?! C'est cher !
- C'est le tarif habituel par ici, mademoiselle.
- Bon, bon... Voila vos 150 Crédits. Tant que j'y suis, il n'y aurait pas une auberge pas trop chère, à moins que ce ne soit les tarifs habituels à Sared ? fit-elle ironiquement.
- Sared ? Vous vous trompez : ici vous êtes à Aryn.
- Aryn ?! s'exclama la jeune femme en portant sa main au front. Il me semblait bien que la route était trop longue... Alors ce sont bien les Ruines englouties qu'il y a pas très loin ?
- Oui, c'est ça. Mais si vous voulez toujours une auberge, il y en a une à une centaine de mètre par là.
- Merci monsieur.
Elle prit un petit flacon des mains du marchant, qui repartit dans son magasin. La fiole contenait un étrange liquide d'un noir de suie. Elle déversa le contenu dans le réservoir de l'Asphair en grommelant :
- Mais comment ai-je pu me tromper de route à ce point ?! Et puis 150 Crédits pour seulement cinq gouttes de Fluide, il ne se gène pas...
Une fois fini, elle prit son véhicule à bout de bras et le poussa vers l'auberge.

Enfin seule dans une chambre correcte, la jeune femme jeta sa tunique poussiéreuse et un sac sur une chaise qui trainait et s'allongea sur le lit de tout son long en poussant un soupir. Elle resta un moment sans bouger, puis tourna la tête vers le reste de ses affaires. Elle se leva, fouilla dans son sac et extirpa un petit journal. Sa couverture brunâtre était usée et quelques unes de ses pages étaient déchirées sur les bords.
Elle l'ouvrit, tout en s'asseyant sur le matelas. Elle tourna quelques pages et s'arrêta pour en lire une, marquée par un ruban pourpre :

"Il y a, en ce monde, des choses qui ne devraient même pas exister. Ces choses, ce sont les Armes X. Il y a 500 ans, les armes les plus dangereuses étaient appelées bombes nucléaires ou atomiques. Elles pouvaient ravager un pays entier, en comptant les conséquences environnementales qu'elles infligeaient en retour, comme le bombardement d'Hiroshima en 1945.

Les Armes X, elles, ont détruit les ¾ de l'ancienne Terre, et cela sans répercutions immédiates. Seulement en une seule explosion massive. Elles sont extrêmement dangereuses pour quiconque s'en approprierait l'usage.

J'ai déjà perdu trente années de ma vie à chercher le moindre indice dans les nombreuses archives de Carthage, à fouler cette pauvre terre désolée, à me jeter à corps perdu dans cette quête impossible qu'est la recherche des Armes X. Et pourtant, pourtant... Je rêve de mettre la main sur l'une d'entre elle, rien que pour étudier ce bijou de la Technomagia.

Mais mon égoïsme n'ira pas plus loin : je les détruirais de mes propres mains s'il le faut, mais les Armes X ne doivent en aucun cas servir à nouveau."

Elle caressa les mots écrits à l'encre noire et referma d'un geste vif l'ouvrage. La jeune demoiselle le posa près d'elle et plongea son visage dans ses mains, comme pour se réveiller d'un cauchemar.
- Professeur Kersaint, pourquoi me l'avoir confié ?
Sa question se perdit dans le silence de la pièce. Elle se leva et se posta devant la fenêtre close de la chambre.
Aryn, bien qu'étant une ville commerçante, donnait l'impression que la pauvreté avait élu domicile entre ses murs. Toutes les habitations semblaient être en terre cuites ou durcies par on ne sait quel procédé. Couvertes de sable apporté par les vents réguliers du Désert Ardent, la petite ville avait une allure d'ancienne civilisation oubliée. Quelques volets en bois dépeins claquaient par moment contre les murs des bâtisses, de même que la toile déchirée par endroit à l'entrée des bazars environnants.
La jeune femme, devant ce paysage, se remémora le jour où elle reçu ce journal. C'était un jour comme les autres. Elle se rendait dans ses appartements quand on lui apprit la nouvelle : la mort de son tuteur et professeur, le Dr Richard Kersaint. Elle ne voulait pas y croire, jusqu'à ce qu'elle vit le corps inerte de son aîné. Le soir même, un colis lui fut livré : c'était ce journal, son journal. Il y avait une lettre avec le bouquin. Elle avait immédiatement reconnue l'écriture si particulière, en patte de mouche, de son professeur.
"A ma chère Liz,
Je te le confie, c'est toute ma vie. Prends-en le plus grand soin. Dedans, tu trouveras tout ce qu'il te faudra pour tu-sais-quoi."
- Professeur, je ne suis pas faite pour ce genre de choses. Je ne suis pas une aventurière ou une exploratrice comme vous. Je ne suis qu'une simple scientifique en herbe, soupira-t-elle. Mais je tâcherais de faire de mon mieux...
Et sur ces mots, Liz se rendit dans la salle de bain enlever la poussière de son visage d'albâtre.

Le lendemain, le soleil se levait à peine que la demoiselle enfilait déjà son léger chemisier blanc. Il laissait ses fines épaules à la vue de tous, et ses longues manches descendaient jusqu'à ses poignets. Elle mit un veston serré d'un vert sombre par-dessus et le boutonna à son pantalon couleur cuir. Enfin, elle chaussa sa paire de bottes hautes avant d'accrocher son sac à sa ceinture sur le côté droit, prit sa tunique plus si blanche que cela et claqua la porte de la chambre.
Liz attendit quelques secondes avant que l'aubergiste vienne lui reprendre la clé de la chambrée. Elle se para de la tunique et sortit vers la droite. Elle prit l'Asphair garé à coté et le tira dans la rue. La brunette vérifia une dernière fois son niveau de Fluide dans le réservoir.
Le Fluide est le résultat de plusieurs années de recherches après l'apparition de la Technomagia. Lorsque le pétrole, ressource naturelle devenue de plus en plus rare, a atteint des prix exorbitants, les scientifiques créèrent une nouvelle source d'énergie : le Fluide. Une seule goutte de pétrole et une bonne dose de Magia concentrée correspondent à faire le plein d'essence pour trois mois.
Liz enfourcha l'Asphair et le mit en route : un ronronnement digne des plus puissantes voitures de courses du XXIe siècle résonna. La jeune femme joua un peu avec l'accélérateur, le temps de mettre en place ses lunettes de conduite. Elle se mit alors en route vers les Ruines souterraines.

Comme leur nom l'indiquait, les Ruines se trouvaient sous terre, quasi-ensevelies sous le sable malléable du Désert Ardent. Elles étaient ainsi disposées depuis l'Apocalypse. Liz arriva devant l'entrée des ruines dans la matinée. Le soleil battait déjà très fort et, malgré ses lunettes, quelques rayons lui troublaient la vue. Elle fit de l'ombre avec ses mains pour voir où elle marchait, et se dirigea vers les ruines.
L'entrée était à peine visible. De grosses pierres plates et brûlantes formaient une petite allée vers un tunnel s'enfonçant dans le sol instable. Un peu plus loin, les restes d'un feu de camp était couvert de la poudre sablonneuse. La jeune scientifique pénétra dans les ruines d'un pas quelque peu chancelant par la force du vent environnant.
A peine entré dans un tel édifice, on sentait le poids des nombreux millénaires passés. Liz dévala une petite série de marches esquintées puis s'enfonça dans un long couloir sombre et bas de plafond dont les pierres, malgré leur usure, tenaient encore bon. Elle se décapuchonna et enleva ses lunettes qu'elle laissa pendre autour de son cou. La jeune femme plongea alors la main dans son sac et sortit une petite lampe de poche qui, contre toute attente, éclaira le couloir comme en plein jour.
Elle avança, une main caressant le mur à sa droite, jusqu'à déboucher vers une pièce plus vaste. Le bruit de ses pas, vaguement étouffé par la couverture de sable, résonnèrent longtemps. Elle trifouilla sa lampe et la posa au sol : la lumière se diffusa dans l'immense salle.
- Bon, il est temps de se mettre au travail, fit-elle d'un ton enjoué.


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Swirl

Swirl

Flemme... (tout comme pour les 10 autres fanfic si ce n'est plus depuis le temps que je dois lire...) D'ailleurs Lyguy en est où dans la fic du fofo ? Sinon j'aime toujours autant Children of Symphonia Linamour ♥️ continue comme ça *se fait powned pour son flood* :fou:

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