Bon en fait je sais pas si c'est une nouvelle ou une prose... Dans le doute on va dire que c'est une nouvelle poétique... /Le type qui se debarasse des trucs génants en une seconde/
Ho ! Tant que j'y suis : Je suis sur un des ces f#cking clavier américains... Alors pour les accents... Je repasserai XD
Cette nouvelle poétique est donc inspirée d'un réve que j'ai fait récemment, donc voilá j'avais envie de la partager ^^
Lorsque la nuit succéde au jour doré, que l'humanité se plonge dans l'obscurité... Les lumiéres dans les foyers s'éteignent une a une et les réveurs succédent aux hommes.
Le Poéte a son tour s'allonge dans son écrin de réve et fais ses adieux au jour.
Une jonque de cristal transparent, conduite par un homme de sable fend la mer écarlate. A son bord le Poéte peut admirer les milles poissons de l'océan merveilleux.
Ces nageurs d'or, d'argent et de pierreries scintillent dans les profondeurs aux couleurs du vin.
Le bateau merveilleux accoste dans une contrée ou l'on entend murmurrer la voix de milles sages décédés. En ce lieu, les pierres parlent et racontent les légendes, d'un roi vétu de verre, d'un pays qui créa le Soleil et d'une Lune de sang.
Les vents furieux balayent la place et le Poéte est emporté au milieu des nuages oú se trouve un pays. Ce pays n'a [as de nom, et pas de place... Une cité qui vole au-dessus des nuages ne peut esperer un jour figurer sur une carte...
Oublié de tous, les hommes qui y vivent ne croient pas leur yeux en voyant atterir le nouveau venu.
Ce dernier s'envole á nouveau, poussé par les bourasques et les vents fous. Et de retour au dessus d'une mer, de cristal cette fois, il entrevoit le royaume des Sirénes qui le saluent d'en bas. Le Poéte balloté par le vent impétueux atteint une nouvelle étape de son épopée. La caverne d'un Dragon mangeurs de brigands qui lui raconte milles et une aventures...
Pendant que les souvenirs coulent de la gueule du conteur écaillé, la jonque rejoint l'entrée de la grotte, portée par une force invisible...
Le Poete parcourt mainteant les Cieux dans son bateau merveilleux et le Réve veut l'emporter encore plus loin...
Mais la Lune jalouse les songes qui lui ravissent le faiseur de rimes. De haine, de colére et de rage, la reine de la Nuit se consume. Elle projéte ses flammes noires, ses pmbres rampantes. Ces derniéres se glissent sous les paupiéres closes du réveur, elle brulent le tissu merveilleux pour ne laisser sur le sol que des cendres de cauchemard...
Une odeur de souffre de et de sang se propage, un bruit strident fend l'air opréssé... Une main noire et griffue rampe vers le Poéte. Ce dernier tombe a genoux sous le choc du son... Et les cinq doigts crochus lui relévent le visage et le poussent, dans l'Abime.
Celui qui danse avec les mots croit premiérement devenir fou. Des hommes au corps en lambeaux le piétinnent, enchainnés, ils hurlent une langue obscure. Leurs visages ne sont que sang et chair putréfiée.
L'homme qui murmure aux mots est soudain éveillé par une douleur cuisante. Celle du fer rougi que Satan lui appose sur le torse. Le Roi des Ténébres le pousse dans le feu.
"Tout cela ne fait que commencer !"
Sol nouveau ! Des brins verts, de l'herbe. Le Poéte se reléve. il est encerclé par une foule qui se ressére de plus en plus... Des hommes de bois au visages déformés par la folie. un violon les accompagne... Ses accents fous et discordants font se plisser les yeux et les oreilles réclament piité !
Le Violoniste ricanant poursuit le Poéte fuyant. Le violon éthéré vrille les tempes du réveur tourmenté qui dévalle un escalier de pierres sanglantes et hurlantes...
Le supplice du réveur continue...
L'escalier de sang s'achéve et le réveur aboutit dans une salle aux murs de miroir. Un opéra...
Des meubles d'or et d'argent, des silouhettes... Des silouhettes...
Ils sont tous morts mais valsent ensemble ! La corde au cou, le katana dans le plexus ou encore le trou d'une balle á la tempe...
Accompagnés par des cavaliers de porcelaine et de papier, ils valsent sous les aiguilles d'une horloge, tourant a l'envers. Les lustres et les pendus au plafond semblent tomber pour remonter aussitot...
Le Violoniste apparait et le son discordant de son instrument plaintif fait commencer une nouvelle danse. Le Poéte est projeté dans tous les sens et les danseurs rient, rient... ils sont fous !
Et sur un dernier accent sordide et strident, le violoniste fait exploser toutes les vitres de l'Opéra, les cavaliers de porcelaine se fissurent et des falmmes jaillissent du sol...
Les flammes. Elles courent le long des murs, elles courent sur les meubles et sur les danseurs. Elles dévorent les étoffes, les hommes de papier et le bois du mobilier. Tout le mode a céssé de rire et s'est mit a hurler... Pas le Violoniste qui se repait du spectacle avec un ricanement maléfique.
Le Poéte en proie a l'effroi tente defuir.
Mais le maitre des notes lui barre la route... Artiste jaloux du succés de l'homme aux rimes, il le défie.
Non.
Le Poéte ne combat pas. Et sur une ultime bravade, le plafond de l'Opéra s'écroule, engouffrant les artistes dans un brasier couleur du crépuscule...
L'oeil luisant du jour est haut dans le Ciel.
Il chasse la Lune et éclaire le réveur de ses rayons bienveillants...
Dans un éclat de verre brisé, le Poéte voit le monde de la Démence se fissurer. Le voilon est devenu muet.
Tout ceci n'était qu'un réve.
Et pourtant, le Poete teint dans sa main un archet de bois noir et d'un crin d'argent.
Ho ! Tant que j'y suis : Je suis sur un des ces f#cking clavier américains... Alors pour les accents... Je repasserai XD
Cette nouvelle poétique est donc inspirée d'un réve que j'ai fait récemment, donc voilá j'avais envie de la partager ^^
La Valse de la Démence
Prologue
Lorsque la nuit succéde au jour doré, que l'humanité se plonge dans l'obscurité... Les lumiéres dans les foyers s'éteignent une a une et les réveurs succédent aux hommes.
Le Poéte a son tour s'allonge dans son écrin de réve et fais ses adieux au jour.
Réves
Une jonque de cristal transparent, conduite par un homme de sable fend la mer écarlate. A son bord le Poéte peut admirer les milles poissons de l'océan merveilleux.
Ces nageurs d'or, d'argent et de pierreries scintillent dans les profondeurs aux couleurs du vin.
Le bateau merveilleux accoste dans une contrée ou l'on entend murmurrer la voix de milles sages décédés. En ce lieu, les pierres parlent et racontent les légendes, d'un roi vétu de verre, d'un pays qui créa le Soleil et d'une Lune de sang.
Les vents furieux balayent la place et le Poéte est emporté au milieu des nuages oú se trouve un pays. Ce pays n'a [as de nom, et pas de place... Une cité qui vole au-dessus des nuages ne peut esperer un jour figurer sur une carte...
Oublié de tous, les hommes qui y vivent ne croient pas leur yeux en voyant atterir le nouveau venu.
Ce dernier s'envole á nouveau, poussé par les bourasques et les vents fous. Et de retour au dessus d'une mer, de cristal cette fois, il entrevoit le royaume des Sirénes qui le saluent d'en bas. Le Poéte balloté par le vent impétueux atteint une nouvelle étape de son épopée. La caverne d'un Dragon mangeurs de brigands qui lui raconte milles et une aventures...
Pendant que les souvenirs coulent de la gueule du conteur écaillé, la jonque rejoint l'entrée de la grotte, portée par une force invisible...
Le Poete parcourt mainteant les Cieux dans son bateau merveilleux et le Réve veut l'emporter encore plus loin...
Jalousie
Mais la Lune jalouse les songes qui lui ravissent le faiseur de rimes. De haine, de colére et de rage, la reine de la Nuit se consume. Elle projéte ses flammes noires, ses pmbres rampantes. Ces derniéres se glissent sous les paupiéres closes du réveur, elle brulent le tissu merveilleux pour ne laisser sur le sol que des cendres de cauchemard...
Une odeur de souffre de et de sang se propage, un bruit strident fend l'air opréssé... Une main noire et griffue rampe vers le Poéte. Ce dernier tombe a genoux sous le choc du son... Et les cinq doigts crochus lui relévent le visage et le poussent, dans l'Abime.
Démence
Celui qui danse avec les mots croit premiérement devenir fou. Des hommes au corps en lambeaux le piétinnent, enchainnés, ils hurlent une langue obscure. Leurs visages ne sont que sang et chair putréfiée.
L'homme qui murmure aux mots est soudain éveillé par une douleur cuisante. Celle du fer rougi que Satan lui appose sur le torse. Le Roi des Ténébres le pousse dans le feu.
"Tout cela ne fait que commencer !"
Sol nouveau ! Des brins verts, de l'herbe. Le Poéte se reléve. il est encerclé par une foule qui se ressére de plus en plus... Des hommes de bois au visages déformés par la folie. un violon les accompagne... Ses accents fous et discordants font se plisser les yeux et les oreilles réclament piité !
Le Violoniste ricanant poursuit le Poéte fuyant. Le violon éthéré vrille les tempes du réveur tourmenté qui dévalle un escalier de pierres sanglantes et hurlantes...
Le supplice du réveur continue...
L'Opéra des Suicidés
L'escalier de sang s'achéve et le réveur aboutit dans une salle aux murs de miroir. Un opéra...
Des meubles d'or et d'argent, des silouhettes... Des silouhettes...
Ils sont tous morts mais valsent ensemble ! La corde au cou, le katana dans le plexus ou encore le trou d'une balle á la tempe...
Accompagnés par des cavaliers de porcelaine et de papier, ils valsent sous les aiguilles d'une horloge, tourant a l'envers. Les lustres et les pendus au plafond semblent tomber pour remonter aussitot...
Le Violoniste apparait et le son discordant de son instrument plaintif fait commencer une nouvelle danse. Le Poéte est projeté dans tous les sens et les danseurs rient, rient... ils sont fous !
Et sur un dernier accent sordide et strident, le violoniste fait exploser toutes les vitres de l'Opéra, les cavaliers de porcelaine se fissurent et des falmmes jaillissent du sol...
Final Incandescent
Les flammes. Elles courent le long des murs, elles courent sur les meubles et sur les danseurs. Elles dévorent les étoffes, les hommes de papier et le bois du mobilier. Tout le mode a céssé de rire et s'est mit a hurler... Pas le Violoniste qui se repait du spectacle avec un ricanement maléfique.
Le Poéte en proie a l'effroi tente defuir.
Mais le maitre des notes lui barre la route... Artiste jaloux du succés de l'homme aux rimes, il le défie.
Non.
Le Poéte ne combat pas. Et sur une ultime bravade, le plafond de l'Opéra s'écroule, engouffrant les artistes dans un brasier couleur du crépuscule...
Éveil...
L'oeil luisant du jour est haut dans le Ciel.
Il chasse la Lune et éclaire le réveur de ses rayons bienveillants...
Dans un éclat de verre brisé, le Poéte voit le monde de la Démence se fissurer. Le voilon est devenu muet.
Tout ceci n'était qu'un réve.
Et pourtant, le Poete teint dans sa main un archet de bois noir et d'un crin d'argent.