Bon, après le franc succès qu'a eu mon topic du vocabulaire, je poste ici une de mes fics : Le Dragon et l'Etoile. Bonne lecture.
Le Dragon et l'Etoile.
Thomas regardait le château fort abandonné, sur la montagne au-dessus de son village. L'endroit avait toujours été interdit aux enfants, et les adultes l'évitaient, à cause de vieilles légendes. Le bâtiment disparaissait presque dans l'ombre de la nuit tombante. Les lumières de al ville, allumées dans son dos, retransmettaient assez bien son état d'esprit. Joyeux et décontracté.
-Ça donne envie, hein ?
Thomas se retourna. Mathilde, la plus jolie fille du village s'approcha de lui, suivie des trois autres membres de leur bande, Guillaume, Fred et le chef Kevin.
-Un lieu interdit, continua-t-elle, un trésor caché par des légendes, crues par un peuple superstitieux, cinq adolescents intrépides qui déjouent les pièges et trouvent le trésor, et qui vivent dans la richesse jusqu'à la fin de leur vie... Ça ferait un bon roman. « La malédiction du château »...
Elle sourit, ce qui rendait son visage encore plus magnifique.
-Mathilde, arrête de fantasmer, la coupa sèchement Kevin. Si on y va, c'est juste parce que les enfoirés de la bande des Bandeaux Noirs a dit qu'on était des lavettes incapables d'aller dans le château sans en pisser dans le froc.
-C'est scandaleux ! Se révolta Mathilde. Et tu les a laissé déballer leurs conneries ?
-On a parié cent euros que je peux ramener une preuve que j'y suis allé. A nous tous, je suis pas sûr qu'on les ait, et j'ai pas envie d'être plumé. Donc on va aller chercher une preuve !
Kevin regarda son équipe. Thomas, le gamin, petit, cheveux bruns, il manquait souvent de confiance en lui, mais montrait un courage surprenant. Fred, l'intello. Taille moyenne, cheveux noirs courts, lunettes, très intelligent, il n'hésitait pas à reprendre les fautes de Thomas pendant une journée entière. Une vraie pipelette. Souvent pénible, mais utile lors des embrouilles diplomatiques avec les autres bandes du collège. Guillaume, le Dark. Cheveux blonds, courts, taille moyenne. Très mature, il parlait peu, et touchait toujours juste, que ce soir verbalement ou physiquement. Ceinture noire de karaté, il avait rejoint la bande après l'avoir tirée d'une embrouille avec le gang des treillis, en e débarrassant seul de trois adversaires. Lui, Kevin, crâne rasé grand, fort, pas très intelligent, il avait toujours préféré régler les problèmes à coups de poings .Né d'une prostituée et d'un alcoolique, il avait appris à vivre seul, et il n'était pas rare que Thomas et Fred dussent le maintenir au sol pour l'empêcher de frapper un de ses amis. Et enfin, Mathilde, la nana, sa cible préférée pendant ses accès de colère. Grande, longs cheveux roux, rêveuse, elle adorait écrire des textes en faisant vivre à ses héros des aventures extraordinaires. Elle avait déjà publié trois livres, et s'était acquis une certaine célébrité, qui n'était pas pour lui déplaire. Elle avait rejoint la bande pour vivre elle-même les aventures dont elle rêvait. Il ne l'avait pas rejetée, car sa notoriété avait fait gagner la bande en influence.
-Vous êtes prêts ?
-Évidemment ! S'exclama Thomas
-Ça coule de source qu'une personne telle que moi ne pouvait pas venir ici sans être prêt, affirma Fred.
-Oui, se contenta de dire Guillaume.
-Je suis prête, déclara Mathilde.
-Alors allons-y.
Et il prit la tête du groupe, et s'enfonça dans la forêt enneigée.
-Il faudrait que je suis rentré demain à dix heures, n'oubliez pas que c'est...
-Le réveillon de Noël, on sait, arrête de nous prendre pour des débiles et ferme ta gueule si tu veux pas voir mon poing de très près, le moucha Kevin.
-Kevin, t'as bu ? S'inquiéta Mathilde.
-Ouais, mon père m'a donné le choix. Une bouteille de bière, de cinquante centilitres, ou une vingtaine de coups. J'aime pas quand il me bat.
-Tu devrais porter plainte ! S'exclama Thomas.
Kevin rit.
-Avec la police qu'on a, ça ne changerait rien ! Ma salope de mère trouverait le moyen de dire que c'est normal, qu'il faut montrer aux enfants ce qu'ils subiront une fois adultes, au pire elle va les faire payer, et qui c'est qu'on va traiter de menteur ? Nan, je vais attendre d'être majeur et me casser loin d'ici...
-Taisez-vous, ordonna Guillaume.
Il était si rare qu'il parle, et son ton était si assuré, qu'ils n'eurent pas le choix d'obéir. Ils étaient arrivés devant la porte de la grille du château sans s'en rendre compte. Guillaume pointa le doigt vers une fenêtre allumée.
-Électricité, déduisit simplement Fred. Si c'était du feu, la lueur serait tremblante, or, elle ne bouge pas. Et elle est trop blanche pour être autre chose que de l'électrique. Le soleil est bien sûr exclu, puisqu'il fait nuit.
-OK, on va voir ?
-Crétin... répondit Guillaume.
-Quoi ?
-Crétin. Si on passe par le portail, on a quatre-vingt-dix-neuf pour cent de chances de se faire repérer. JE vous rappelle qu'on a pas le droit d'être ici. Et que si il y a de la lumière, il y a quelqu'un qui a besoin de lumière, et qui se serait embêté à faire installer un système pour être alimenté en électricité, et ce, discrètement. Pourquoi ? Pour conserver son anonymat semble être l'option al plus raisonnable. Qui cherche à rester anonyme ?
-Les agents secrets, murmura Mathilde.
-Pas mal, mais eux se fondent dans la foule.
-Les ninjas ? Essaya Thomas
-Idem.
-Les voleurs, assassins, hors-la-loi, déclara fièrement Fred.
-En voilà au moins un qui est intelligent ! Qui dit hors-la-loi dit criminel, dit donc dangereux.
-On ferait mieux de se barrer, alors, non ? proposa Fred.
-Non ! Protesta Thomas ! Imagine si on le capture !
-Tu as trop regardé de films, protesta l'intellectuel. Suivez la voix de al raison. On est cinq gamins de douze à quinze ans, seuls, allongés dans la neige, pour ne pas se faire remarquer par un mec, vraisemblablement un criminel, assez doué pour électrifier un château de cette taille sans se faire repérer...
-... Mathilde ? Demanda soudain Guiillaume
-Quoi ?
-Est-ce que comme moi tu as ce soir l'impression qu'on risque de rater notre destin en fuyant ?
-... Oui... Mais pourquoi tu me demandes ça à moi ?
-Tu écris. Tu es donc plus sensible à ce genre de choses. Vous faites ce que vous voulez, moi j'y vais.
-Attends! Le stoppa Fred. Tu ne vas quand même pas passez par le portail ?
-Et me faire sniper la tête depuis une obscure fenêtre ? JE ne pensais pas que tu croyais que j'étais con à ce point. Il va y avoir de l'action. Libre à vous de partir.
-Tu plaisantes ? J'dois une preuve à ces débiles de Bandeaux Noirs ! S'enflamma Kevin. T'y vas, j'y vais. On est une bande, oui ou non ?
-La notion de bande perd tout son sens devant la mort.
-Pour moi, le mot « amis » le garde, Exposa Mathilde. Je viens, et me fais pas chier parce que je suis une fille et que c'est trop dangereux !
-Ce n'était pas mon intention. Fred ? Thomas ?
-Je vous suis, évidemment !
-Si vous y allez tous, je viens aussi.
-OK. Comme vous l'entendez, le grillage est électrifié. Il y a près de ce château un canyon, le seul endroit où il n'y a pas de grillage. Descendre un peu et remonter dans le jardin est risqué, la roche est gelée, et le moindre faux mouvement peut entraîner la mort cinquante mètres plus bas. Mais on n'a pas le choix.
-Inspecter le grillage me paraît plus raisonnable, objecta Thomas.
-Oui, à moi aussi, mais cisailler un grillage électrifié ne servirait qu'à électrifier les cisailles, donc celui qui les tient.
Guillaume déchira un morceau d'étoffe de sa veste noire, sortit de son sac une ficelle, et accrocha le carré de tissu au bout de la lampe de Kevin.
-On utilise les lampes les unes après les autres, toujours avec le tissu.
-Pourquoi faire ? Demanda Kevin.
-Pour ne pas se faire sniper. On reste dans la forêt, et on va vers le canyon.
Bon, ben voilà, à vos clavier, commentez !
Le Dragon et l'Etoile.
Thomas regardait le château fort abandonné, sur la montagne au-dessus de son village. L'endroit avait toujours été interdit aux enfants, et les adultes l'évitaient, à cause de vieilles légendes. Le bâtiment disparaissait presque dans l'ombre de la nuit tombante. Les lumières de al ville, allumées dans son dos, retransmettaient assez bien son état d'esprit. Joyeux et décontracté.
-Ça donne envie, hein ?
Thomas se retourna. Mathilde, la plus jolie fille du village s'approcha de lui, suivie des trois autres membres de leur bande, Guillaume, Fred et le chef Kevin.
-Un lieu interdit, continua-t-elle, un trésor caché par des légendes, crues par un peuple superstitieux, cinq adolescents intrépides qui déjouent les pièges et trouvent le trésor, et qui vivent dans la richesse jusqu'à la fin de leur vie... Ça ferait un bon roman. « La malédiction du château »...
Elle sourit, ce qui rendait son visage encore plus magnifique.
-Mathilde, arrête de fantasmer, la coupa sèchement Kevin. Si on y va, c'est juste parce que les enfoirés de la bande des Bandeaux Noirs a dit qu'on était des lavettes incapables d'aller dans le château sans en pisser dans le froc.
-C'est scandaleux ! Se révolta Mathilde. Et tu les a laissé déballer leurs conneries ?
-On a parié cent euros que je peux ramener une preuve que j'y suis allé. A nous tous, je suis pas sûr qu'on les ait, et j'ai pas envie d'être plumé. Donc on va aller chercher une preuve !
Kevin regarda son équipe. Thomas, le gamin, petit, cheveux bruns, il manquait souvent de confiance en lui, mais montrait un courage surprenant. Fred, l'intello. Taille moyenne, cheveux noirs courts, lunettes, très intelligent, il n'hésitait pas à reprendre les fautes de Thomas pendant une journée entière. Une vraie pipelette. Souvent pénible, mais utile lors des embrouilles diplomatiques avec les autres bandes du collège. Guillaume, le Dark. Cheveux blonds, courts, taille moyenne. Très mature, il parlait peu, et touchait toujours juste, que ce soir verbalement ou physiquement. Ceinture noire de karaté, il avait rejoint la bande après l'avoir tirée d'une embrouille avec le gang des treillis, en e débarrassant seul de trois adversaires. Lui, Kevin, crâne rasé grand, fort, pas très intelligent, il avait toujours préféré régler les problèmes à coups de poings .Né d'une prostituée et d'un alcoolique, il avait appris à vivre seul, et il n'était pas rare que Thomas et Fred dussent le maintenir au sol pour l'empêcher de frapper un de ses amis. Et enfin, Mathilde, la nana, sa cible préférée pendant ses accès de colère. Grande, longs cheveux roux, rêveuse, elle adorait écrire des textes en faisant vivre à ses héros des aventures extraordinaires. Elle avait déjà publié trois livres, et s'était acquis une certaine célébrité, qui n'était pas pour lui déplaire. Elle avait rejoint la bande pour vivre elle-même les aventures dont elle rêvait. Il ne l'avait pas rejetée, car sa notoriété avait fait gagner la bande en influence.
-Vous êtes prêts ?
-Évidemment ! S'exclama Thomas
-Ça coule de source qu'une personne telle que moi ne pouvait pas venir ici sans être prêt, affirma Fred.
-Oui, se contenta de dire Guillaume.
-Je suis prête, déclara Mathilde.
-Alors allons-y.
Et il prit la tête du groupe, et s'enfonça dans la forêt enneigée.
-Il faudrait que je suis rentré demain à dix heures, n'oubliez pas que c'est...
-Le réveillon de Noël, on sait, arrête de nous prendre pour des débiles et ferme ta gueule si tu veux pas voir mon poing de très près, le moucha Kevin.
-Kevin, t'as bu ? S'inquiéta Mathilde.
-Ouais, mon père m'a donné le choix. Une bouteille de bière, de cinquante centilitres, ou une vingtaine de coups. J'aime pas quand il me bat.
-Tu devrais porter plainte ! S'exclama Thomas.
Kevin rit.
-Avec la police qu'on a, ça ne changerait rien ! Ma salope de mère trouverait le moyen de dire que c'est normal, qu'il faut montrer aux enfants ce qu'ils subiront une fois adultes, au pire elle va les faire payer, et qui c'est qu'on va traiter de menteur ? Nan, je vais attendre d'être majeur et me casser loin d'ici...
-Taisez-vous, ordonna Guillaume.
Il était si rare qu'il parle, et son ton était si assuré, qu'ils n'eurent pas le choix d'obéir. Ils étaient arrivés devant la porte de la grille du château sans s'en rendre compte. Guillaume pointa le doigt vers une fenêtre allumée.
-Électricité, déduisit simplement Fred. Si c'était du feu, la lueur serait tremblante, or, elle ne bouge pas. Et elle est trop blanche pour être autre chose que de l'électrique. Le soleil est bien sûr exclu, puisqu'il fait nuit.
-OK, on va voir ?
-Crétin... répondit Guillaume.
-Quoi ?
-Crétin. Si on passe par le portail, on a quatre-vingt-dix-neuf pour cent de chances de se faire repérer. JE vous rappelle qu'on a pas le droit d'être ici. Et que si il y a de la lumière, il y a quelqu'un qui a besoin de lumière, et qui se serait embêté à faire installer un système pour être alimenté en électricité, et ce, discrètement. Pourquoi ? Pour conserver son anonymat semble être l'option al plus raisonnable. Qui cherche à rester anonyme ?
-Les agents secrets, murmura Mathilde.
-Pas mal, mais eux se fondent dans la foule.
-Les ninjas ? Essaya Thomas
-Idem.
-Les voleurs, assassins, hors-la-loi, déclara fièrement Fred.
-En voilà au moins un qui est intelligent ! Qui dit hors-la-loi dit criminel, dit donc dangereux.
-On ferait mieux de se barrer, alors, non ? proposa Fred.
-Non ! Protesta Thomas ! Imagine si on le capture !
-Tu as trop regardé de films, protesta l'intellectuel. Suivez la voix de al raison. On est cinq gamins de douze à quinze ans, seuls, allongés dans la neige, pour ne pas se faire remarquer par un mec, vraisemblablement un criminel, assez doué pour électrifier un château de cette taille sans se faire repérer...
-... Mathilde ? Demanda soudain Guiillaume
-Quoi ?
-Est-ce que comme moi tu as ce soir l'impression qu'on risque de rater notre destin en fuyant ?
-... Oui... Mais pourquoi tu me demandes ça à moi ?
-Tu écris. Tu es donc plus sensible à ce genre de choses. Vous faites ce que vous voulez, moi j'y vais.
-Attends! Le stoppa Fred. Tu ne vas quand même pas passez par le portail ?
-Et me faire sniper la tête depuis une obscure fenêtre ? JE ne pensais pas que tu croyais que j'étais con à ce point. Il va y avoir de l'action. Libre à vous de partir.
-Tu plaisantes ? J'dois une preuve à ces débiles de Bandeaux Noirs ! S'enflamma Kevin. T'y vas, j'y vais. On est une bande, oui ou non ?
-La notion de bande perd tout son sens devant la mort.
-Pour moi, le mot « amis » le garde, Exposa Mathilde. Je viens, et me fais pas chier parce que je suis une fille et que c'est trop dangereux !
-Ce n'était pas mon intention. Fred ? Thomas ?
-Je vous suis, évidemment !
-Si vous y allez tous, je viens aussi.
-OK. Comme vous l'entendez, le grillage est électrifié. Il y a près de ce château un canyon, le seul endroit où il n'y a pas de grillage. Descendre un peu et remonter dans le jardin est risqué, la roche est gelée, et le moindre faux mouvement peut entraîner la mort cinquante mètres plus bas. Mais on n'a pas le choix.
-Inspecter le grillage me paraît plus raisonnable, objecta Thomas.
-Oui, à moi aussi, mais cisailler un grillage électrifié ne servirait qu'à électrifier les cisailles, donc celui qui les tient.
Guillaume déchira un morceau d'étoffe de sa veste noire, sortit de son sac une ficelle, et accrocha le carré de tissu au bout de la lampe de Kevin.
-On utilise les lampes les unes après les autres, toujours avec le tissu.
-Pourquoi faire ? Demanda Kevin.
-Pour ne pas se faire sniper. On reste dans la forêt, et on va vers le canyon.
Bon, ben voilà, à vos clavier, commentez !