Je t'interromps le temps de faire le point sur la prononciation japonaise (et par extension : l'écriture des noms en rômaji) Le sens est "français-japonais" :
- Tch = ch
- Dz = z
- Dj = j
- Ch = shi
- V = inexistant, remplacé par b
- Gu = g
- Le n japonais se prononce m devant un p, un b ou un m
- Oo/Uu (voyelle longue = deux temps) : ô, ō ou ou (le u se prononce donc o) / idem avec u
Par rapport à ce dernier point (un peu dur à expliquer) -> voici un exemple : Toukyou (Tôkyô, とうきょう (en hiragana), 東京 (en kanji)) par exemple se prononce Tookyoo. Les deux /o/ sont longs. Il faut impérativement soigner cet aspect au risque que votre interloculateur comprenne un autre mot. En rômaji, cet allongement est aussi écrit Tōkyō.
Donc de façon générale : En japonais, la durée d'une voyelle peut être doublée. Pour indiquer qu'une voyelle est longue (on parle de voyelle tendue en phonétique), le japonais utilise la voyelle U après /o/ et /u/. On a donc le schéma "O ou U + U" = "voyelle longue". Ce U n'est pas prononcé comme un /u/, mais indique simplement que la voyelle qui précède ce U doit être prononcée deux fois plus longtemps que sans le U.
Pour doubler la durée des voyelles /a/ ou /i/, on double simplement cette voyelle pour obtenir AA ou II. Par exemple, subarashii (merveilleux, すばらしい), okaasan (maman, おかあさん) (on ne met donc pas de U après, ni de ^ au-dessus). Parfois on peut voir des mots d'origine japonaise avec un O long écrit OO (exemple : Oosaka = おおさか). Il n'y en a pas beaucoup mais faut le savoir. On remarque donc que dans l'écriture en hiragana, c'est bien deux お /o/ qui se suivent et non un お /o/ et un う /u/.